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Vallès was born in Le Puy-en-Velay, Haute-Loire. His father was a supervisor of studies (pion), later a teacher, and unfaithful to Jules' mother.
(«Deseo que este libro sea leído pido que lo lean por amo...)
«Deseo que este libro sea leído pido que lo lean por amor a la verdad y a la inteligencia.» (Zola) El pequeño Jacques es zurrado a menudo por sus padres, que consideran que así lo educan del modo adecuado. El padre, profesor, le trata con mayor dureza que al resto de sus alumnos; descarga sobre él las humillaciones de un sistema educativo estricto, obsoleto y deshumanizador. La madre desahoga en el niño todos sus sinsabores y frustraciones de ama de casa, de mujer de ascendencia rural y humilde que no se ha adaptado a la sociedad urbana y reniega de sus orígenes. Lo ridiculiza en público y ella misma le confecciona una ropa estrafalaria, de la que él se siente avergonzado. Con esta novela basada en recuerdos de su infancia, Jules Vallès irrumpió en las letras de Francia y en las europeas de finales del siglo XIX. Renovó una narrativa dictada por el naturalismo y anticipó un lenguaje y unos recursos literarios que hoy conservan plena vigencia. Tan vigentes como el testimonio directo, a veces divertido, a veces dramático, siempre conmovedor, de la infancia del autor.
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(Extrait: Un matin, on vint me dire dans un café : « Vous ...)
Extrait: Un matin, on vint me dire dans un café : « Vous savez, le blagueur sest tué. » Cétait un blagueur de la grande espèce, de ceux que le succès néblouit point et que le péril neffraie pas. On lappelait « blagueur, » parce quil riait de tout et ne ménageait rien. Comme on avait peur de lui, on avait essayé dappliquer à son ironie un mot qui en diminuât la hauteur et pût en voiler la portée. Il lavait bien compris, mais il nen avait ressenti quun peu plus dorgueil et de mépris, orgueil de lui-même, mépris des autres. Je ne fus ni bien surpris, ni trop affligé de la nouvelle. Sil avait chassé loin de lui la vie, cest quil en avait épuisé la curiosité. Jétais sûr quil navait pas succombé à un accès de découragement, ni plié sous le poids bête dun malheur. Je me rappelais, en me dirigeant vers la maison où était déposé son cadavre, quil mavait plus dune fois réveillé le soir pour me prier, à travers la porte, de lui garder jusquau lendemain un pistolet chargé ; il voulait toujours avoir son arme pour se défendre, mais il en avait peur dans les nuits qui suivaient les jours néfastes, quand la fatalité lui avait imposé une humiliation ou escamoté quelque triomphe. Pourquoi, cette fois, avait-il posé la gueule du canon sur son front et lâché la détente ? Depuis longtemps déjà il avait échappé à la misère, il était riche, possédait une santé de fer, et il semblait que pas une émotion ne pouvait désormais égratigner son cur de bronze. Nous eûmes lexplication de son suicide quand nous eûmes lu son testament. Il avait déposé là ses souvenirs par tranches et miettes dans quelques bouts de papier froissés. Je les ai déchiffrés comme jai pu. Ce sont des pages curieuses, comme toutes les pages des Mémoires où lhomme a noté les minutes décisives de sa vie, minutes joyeuses, minutes tristes, moments solennels ou bizarres. Ce sont surtout les moments bizarres que celui-là avait notés, et cest dans un journal de caricature et de pamphlet quil faut encadrer le testament de cet aimable suicidé.
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(Jules Vallès (nom de plume de Louis Jules Vallez)1,2, né ...)
Jules Vallès (nom de plume de Louis Jules Vallez)1,2, né au Puy-en-Velay (Haute-Loire) le 11 juin 1832, mort à Paris le 14 février 1885 est un journaliste, écrivain et homme politique français d'extrême gauche. Fondateur du journal Le Cri du Peuple, il fait partie des élus lors de la Commune de Paris en 1871. Condamné à mort, il doit s'exiler à Londres de 1871 à 1880. extrait: Sous le premier empire, chaque fois quon prenait à la France un peu de sa chair pour boucher les trous faits par le canon de lennemi, il se trouvait, dans le fond des villages, des fils de paysans qui refusaient de marcher à lappel du grand empereur. Que leur faisait à eux, les ébats de nos aigles, au-dessus du monde, que lon entrât à Berlin ou à Vienne, au Vatican ou au Kremlin ? Vers ces hameaux perchés sur le flanc des montagnes, perdus dans le fond des vallées, le vent ne chassait point des nuages de poudre et de gloire. Ils aimaient, eux, leurs prairies vertes, leurs blés jaunes : ils tenaient comme des arbres à la terre sur laquelle ils avaient poussé, et ils maudissaient la main qui les déracinait. Il ne reconnaissait pas, cet homme des champs, de loi humaine qui pût lui prendre sa liberté, faire de lui un héros quand il voulait rester un paysan. Non pas quil frémît à lidée du danger, au récit des batailles ; il avait peur de la caserne, non du combat : peur de la vie, non de la mort. Il préférait, à ce voyage glorieux à travers le monde, les promenades solitaires, la nuit, sous le feu des gendarmes, autour de la cabane où était mort son aïeul aux longs cheveux blancs. Au matin du jour où devaient partir les conscrits, quand le soleil nétait pas encore levé, il faisait son sac, le sac du rebelle ; il décrochait le vieux fusil pendu au-dessus de la cheminée, le père lui glissait des balles, la mère apportait un pain de six livres, tous trois sembrassaient ; il allait voir encore une fois les bufs dans létable, puis il partait et se perdait dans la campagne.
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(3 Oeuvres de Jules Vallès Ce livre numérique présente un...)
3 Oeuvres de Jules Vallès Ce livre numérique présente une collection des oeuvres majeures de Jules Vallès éditées en texte intégral. Une table des matières dynamique permet d'accéder directement aux différentes oeuvres. Liste des oeuvres: - 1879 - LEnfant - 1886 - LInsurgé - 1886 - Le Bachelier
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Vallès was born in Le Puy-en-Velay, Haute-Loire. His father was a supervisor of studies (pion), later a teacher, and unfaithful to Jules' mother.
Jules was a brilliant student. After being sent to Paris to prepare for his entrance into Lycée Condorcet (1850) he neglected his studies altogether.
The Revolution of 1848 in France found him participating in protests in Nantes where his father had been assigned to teach. It was during this period that he began to align himself with the budding socialist movement.
He became a popular and controversial journalist in the 1850s, attracting attention with his sympathetic descriptions of the poor and outcast and his attacks on the French bourgeoisie. He became a member of the Commune of Paris of 1871, serving on its education commission. After the suppression of the Commune, Vallès fled to England, returning to France following the amnesty of 1880. Perhaps his best-regarded work is the trilogy of autobiographical novels entitled Jacques Vingtras (1879–86).
After his liberation on 11 June 1879 Blanqui had managed to get support from Gambetta for the plight of the many thousand destitutes implicated in the Paris Commune. On 11 July 1880 a general pardon was promulgated in the wake of which Jules Vallès was able to return to Paris and continue his journalism with renewed vigour. In 1881 he was among the 100, 000 mourners following Blanqui's funeral.
In 1883 he was entirely successful in restarting Le Cri du Peuple as a voice for libertarian and socialist ideas. At the same time he became increasingly ill with diabetes. During a health crisis in November 1884 he was taken to the house of doctor Guebhard and his secretary Séverine. He assigned Hector Malot to be the executor of his will and died on 14 February 1885.
His funeral also became a popular manifestation with some 60, 000 following the coffin to Père Lachaise Cemetery.
(Jules Vallès (nom de plume de Louis Jules Vallez)1,2, né ...)
(3 Oeuvres de Jules Vallès Ce livre numérique présente un...)
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(Extrait: Un matin, on vint me dire dans un café : « Vous ...)